Qui fait l'ange fait le con

Pauvres chéri(e)(s)(z) ! Leur monde a cinq ans d’âge sexuel. Un rien les effraie. Pensez : la main de Gérard dans sa culotte cinq ans plus tôt et sa vie est « devenue un enfer ». Faites quelque chose : au front en Ukraine ou au bout d’un parachute, faut qu’ils apprennent. Ton « toi », tout le monde s’en contrefout ! Tu es une minorité à toi tout seul ? C’est le propre des dingues. 

Adolf aussi se sentait, finalement, très seul. Et son fou à lui, Himmler, rappait aussi bien que « maître » gims : lui aussi pensait que ses ancêtres maîtrisaient l’électricité et que Cléopâtre était aryenne*. Ces salopards de juifs avaient juste invisibilisé cette supériorité ! Le juif corrompait, selon les socialistes nationaux. Foin de vision courte et antisémite pour les nouveaux racistes anti-racistes ! Pourquoi « stigmatiser » les juifs alors qu’il est si facile de s’en prendre à tous les blancs ? Les goys ne sont-ils pas finalement les alliés objectifs des juifs ? Les juifs ne sont-ils pas les reines de ces ruches blanches, capitalistes, patriarcales et éconazis ? C'est eux et nous, comme dit l'autre. 

L'ennemi, c'est le réel : changeons le réel ! 

Ca tombe à pic : les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Curieux comme on ne lit plus un texte antiraciste qui ne se réclame pas de l’anticapitalisme ! Rien de nouveau sous le soleil : c’était la base chez les socialistes nationaux, l’horizon chez les staliniens et toujours un credo caquetant pour Kim Jung II (III ? IV ? Ma mémoire flanche, pas le pouvoir des tyrans). Trop fort, d’ailleurs, le petit gros : non seulement son coiffeur est aussi celui de Donald mais rien ne le fait plus rêver que Disneyland. Pas con, il a fait de sa sœur sa numéro 2. Moderne : une femme, dans un pays aussi patriarcal que la Corée du Nord, faut oser ! Malin : si on ne peut plus faire confiance à sa sœur, où allons nous ? Vers l’humanité, mon cher Kim, vers l’humanité ! 

Un con glacé dont le jouet est un Etat

Bien sûr, tu n’as pas lu la Bible et tu ne connais pas Hélène. Abel et Caïn, ça ne te dit rien, les Atrides encore moins ? Bonne nouvelle, Kim : tu es super woke. Pas blanc mais jaune (un demi-point), « non aligné », c’est-à-dire aligné sur Moscou (trois points), inculte comme un réseauteur social, aussi persuadé de la « réalité » de Star wars que Himmler l’était du marteau de Thor (deux points), boursouflé comme un étendard contre la « grossophobie »** (un point), méchant comme un enfant roi - donner son oncle à bouffer à des chiens, faut avoir envie de rire d’un rien ! (un point), Kim Jung Machin offre au monde le pathétique spectacle d’un môme qui n’a pas pris assez de baffes. Il appartient à une forte minorité humaine dont la voix ébranle aujourd’hui jusqu’à l’objectivité scientifique. Depuis que les cons volent, il fait nuit. Si Kim Jung Machin décide demain que 2+2 font 5, 25 millions de nord-coréens ânonneront ensuite que la raison de leur leader est plus forte que la raison capitaliste. 

La raison du fou, une folie de la raison

Marrant aussi, cette association très néogauche entre la raison et le capitalisme : à croire que Marx était un grillot malien ! Le problème de la « raison » est qu’il s’agit d’une invention, devenue convention : elle ne dépend pas de son émetteur, sa raison est propre. La science naît de ce principe et dépasse ses inventeurs scientifiques comme Dieu dépasse ses créatures. Une ignorance proportionnelle au ressentiment qu’elle enfante préside nécessairement à la remise en cause de l’objectivité scientifique en tant qu’outil de domination blanche. Plus con, tu meurs, faut reconnaître ! Si la science occidentale n’était qu’une science de blancs, elle ne vaudrait pas plus que l’héritage ancestral d’Himmler ou l’agriculture de Lyssenko. Pas de bol pour les allumés de la race, la science « blanche » est parfaitement universelle. Tous leurs efforts pour élaborer une contre physique de la lumière blanche restent vains pour le moment : malheureusement, il fait jour dans la journée et nuit la nuit. 

Ceci n'est pas une pipe

Reste la solution finale habituelle des Torquemadas de la justice sociale : tuer les mots sinon les choses. Ne soyons pas petits joueurs, comme Nietzche : l’inversion ne doit pas se cantonner aux valeurs, inversons les mots ! D’abord une majuscule à Noir et une minuscule à blanc et bientôt la lumière noire sera celle qui éclaire et vice-versailles. Traite un pauvre comme un riche et il se sentira moins pauvre : cette conviction infantile de la magie du verbe est affolante pour le cartésien encore vivant. C’était bien la peine de cogiter pour en arriver là ! Ni international, ni national, le totalitarisme qui vient sera religieux, c’est-à-dire musulman, tant il est vrai que les juifs sont piégés par la « Palestine » et les chrétiens castrés par leur culpabilité urbi, orbi et in rectum. Quant aux protestants, tant que les marchés se multiplient au rythme des « communautés », c’est pain béni : aux Etats-Unis, aux Pays-Bas et en Allemagne, midi n’est jamais à 14 heures et il sera toujours possible d’inventer et de vendre un allergène à ceux qui seront allergiques aux dépenses à la con. Comme dans le cochon, tout est bon dans le capitalisme, même le gauchisme !

* L’Ahnenerbe, vous connaissez ? Découvrez vite les sources du décolonialisme !

** Qui rappellera que peu de chasseurs préhistoriques avaient l’opportunité de grossir ? Soit qu’ils mouraient jeunes, trop lents et trop gras pour échapper aux bêtes et à leur flair, soit qu’ils étaient éliminés par le « groupe » pour transgression du principe d’équité dans le partage de la… viande (les fruits font chier, jamais grossir). Le gros est la figure préhistorique de l’exploiteur. Faut du Bouddha pour échapper au ressentiment des chrétiens athées vis-à-vis des gros. Si Louis XVI avait été svelte plutôt que grassouillet, qui sait ? Dans l’imagerie de gauche, l’ouvrier est un Christ famélique, oppressé par des bourgeois adipeux, gonflés de profits. Il y a cette idée chez les gauchos d’associer le pognon à la bouffe : à croire que le jour où ils gagnent au loto, ils courent fissa réserver une table gastronomique (passe la plume sous mon bras, je vais rire !). Comment leur en vouloir, mon Père, ils ne savent pas ce qu’ils font ! Des siècles à manger votre corps et votre sang tous les dimanches, faut comprendre : y a un manque. Je t’aime, je te mange, tu as bon goût. Si tu n’es pas avec moi, tu es contre moi : je te hais, je te vomis, tu as mauvais goût. Voici expliquée cette vulgarité, ce goût de l’humanité vulgaire, cette naïve propension du peuple illettré à respecter la sincérité : les gens sans culture (c’est-à-dire pas encore marxistes) sont des beaufs que Paris voue aux gémonies. Ils ont mauvais goût. Le problème est qu’ils votent parce que nous sommes en démocratie. Le peuple vote mal ? Changeons le peuple, ironisait Brecht. Mais l’ironie est un produit subtil devenu rare au XXIe siècle. Aujourd’hui, on prend son pied de la lettre. On en rajoute même, des lettres, pour inclure des votes de néogauche (les prophètes, c’est-à-dire les intégristes chrétiens athées, les musulmans cohérents et les Greta du châtiment climatique) et exclure des votes d’extrême droite (tous les autres). Mais l(e)(a)(ie)’écritur(e) inclusi(f)(ve) est clairement une occlusion intestinale du cerveau. La merde n’en sort plus. Rien n’est clair, elle n’y voit plus rien et ne trouve plus la sortie. Sur ce lisier ne pousse aucune fleur, ni du bien ni du mal. Juste du ressentiment. Mauvais comme le vent et retors serpents, les satans d’eux-mêmes prennent leurs vessies pour des lanternes. Et malheur à celui qui ne voit pas leur lumière !

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