Chloroquine ou chloroforme ?

Dans Independance Day , cet excellent navet hollywoodien, l’humanité est confrontée à une menace extérieure, une race d’aliens qui décime les planètes comme une nuée de sauterelles intergalactiques. Bien sûr, ils sont d’abord invincibles et provoquent des ravages. Et puis, notamment grâce à un scientifique un peu dingue d’enthousiasme, le héros trouve la faille : il « suffit » d’injecter un virus informatique dans le navire amiral des aliens pour anéantir leurs défenses et les exterminer. Tous les ingrédients du coronavirus sont à l’arrivée. Même cette indépendance nationale dont les Etats européens ont perdu le sens sur la route de la soie. Dans le rôle du virus anti-virus, la chloroquine semble tenir la corde et chacun retient son souffle : s’agit-il d’un mirage expérimental ou les faits vont-ils prouver rapidement l’efficacité du traitement ? Le chœur des vierges effarouchées joue, bien sûr, la partition du principe de précaution : il est vra...